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L'AUTRICE

Charlotte Delbo 

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Écrivaine française, née le 10 août 1913 à Vigneux-sur-Seine et morte le 1er mars 1985 à Paris 4e.

Résistante, elle a été déportée à Auschwitz-Birkenau de Janvier 1943 à Janvier 1944 puis à Ravensbrück de Janvier 1944 à Avril 1945.

Membre des Jeunesses communistes, issue d'une famille d'immigrés italiens, aînée de quatre enfants, elle travaille avant la guerre comme assistante du metteur en scène Louis Jouvet.

Elle s'engage en 1941 dans la Résistance avec son mari Georges Dudach qui sera arrêté avec elle et fusillé au Fort du Mont-Valérien en 1942. Elle est déportée à Auschwitz-Birkenau dans le convoi du 24 janvier 1943 dit « Le convoi des 31000 » qui comprend 230 femmes, résistantes pour la majorité d'entre elles. Elle sera l'une des 49 rescapées de ce convoi.

Pendant sa déportation, elle décide qu'à son retour, elle écrira une œuvre sur la déportation qu'elle a traversée. Entre 1946 et 1982, elle écrit 6 livres, tous différents par leur point de vue et leur forme.

Puisque j’ai eu le privilège d’être témoin de ce paroxysme de l’Histoire, d’y participer, la chance d’en revenir et la capacité d’écrire, eh bien il n’y avait plus qu’à écrire 

Revenue des camps, Charlotte Delbo reste une femme engagée, elle prendra notamment position contre la guerre menée par la France en Algérie et sera la première à réagir publiquement aux propos négationnistes de Robert Faurisson.

Je tiens Charlotte Delbo pour un des écrivains majeurs de la deuxième partie du 20e siècle.

Ghislaine Dunant, Autrice de "Charlotte Delbo, la vie retrouvée"

Cette lecture est fascinante. C'est de l'Histoire, l'Histoire au niveau où elle se fait, à celui de l'individu, de la femme qui accepte un soir de loger un inconnu, de la jeune écolière qui glisse dans sa serviette, parmi ses livres de classe, une série de tracts.

Madeleine Chapsal (L'Express).

Un écrivain qui témoigne que les pires forces de destruction ne viennent jamais à bout de la beauté des mots

Jean Hatzfeld (Le Monde -15/05/2013)

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